Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas le père Blaise qui ouvre la séance de la Table Ronde par la prière rituelle, mais l’archevèque Petronius, envoyé du Vatican. Arthur s’étonne d’une place vide à la Table, cherchant à savoir qui est l’absent.
Hervé de Rinel est malade (non, mais, c’est pas grave). Perceval remarque avec à propos que l’absent n’est autre que Karadoc, lequel est évidemment assis à sa gauche. Blaise ignore aussi qui est absent… Karadoc, tout aussi visité que son comparse habituel constate que l’absent doit être en retard. Une telle vivacité d’esprit, c’est vraiment remarquable. Arthur décide d’abréger les tergiversations et demande à Monseigneur Petronius de bénirla Table. Ce qui provoque l’indignation de Blaise, pas content du tout de se faire encore piquer sa place par le Bolognais.
C’est vrai quoi, si Petronius mange avec le Pape, Blaise mange avec son Tonton Guethenoc ! Et c’est pas rien !
On échappe de justesse à la baston ecclésiastique grâce à l’arrivée du chevalier retardataire. Mais quand le chevalier ôte son heaume, ô surprise, c’est une jeune femme.
Qui s’excuse de son retard, à cause de ces légendaires routes non pavées de Carmélide, du coup, quand elle se retrouve sur des routes pavées, c'est pas la joie.... Arthur découvre que la jeune femme est celle qui lui a été recommandée par Léodagan. Mais le roi s’était imaginé qu’elle venait à Kaamelott pour se trouver un mari, faire la bonniche, quoi, et non être chevalier. Ca fait un choc.
Les chevaliers ont tous quelques réserves à émettre, à l’idée de voir une femme siéger avec eux à la Table Ronde. Arthur se déclare coincé par la promesse faite à Léodagan et demande l’appui de Blaise, afin de faire comprendre aux chevaliers qu’il n’y a pas d’interdiction.
On a alors une succession de commentaires carrément machistes de la part des chevaliers, mais Edern, la jeune fille, met les points sur les « i » : elle n’a pas porté de rose, n’aime pas les fleurs, ne se lave pas et pisse dans son armure. Tout comme les autres chevaliers. Et toc ! Et on ne peut pas lui reprocher de préférer les hommes, car c’est aussi le cas de Bohort ! Bohort ne se remet pas du bruit qui court sur son compte en Carmélide, et cela devient le sujet de conversation… Et les 9 enfants de Bohort ne changent rien à l’affaire. Ca pourrait discutailler encore longtemps comme ça, mais voilà que Petronius se manifeste, rappelant qu’Arthur et ses chevaliers ont l’exclusivité du Graal, et que l’idée de donner du travail à des tapettes ne plairait pas au Vatican. Mauvaise idée que cette intervention, car, du coup, les chevaliers oublient leurs querelles et les remarques contre Edern et Bohort, et s’unissent contre le Bolognais…
C’est qu’ils en feraient même de la hachée viande ! Non mais ! C’est un distributeur d’emmerdement l’Italie, comme le demande Perceval ? Bref, on assiste à un énorme sursaut de patriotisme celte, à la révolte, toute contenue évidemment, de Bohort, réclamant le droit à la différence… Tous unis contre le cureton italien ! Et c’est Edern qui dirige la révolte.
Petronius est obligé de se sauver en 4ème vitesse, et Edern est totalement acceptée, pour le plus grand bonheur de Bohort.
Sujet: Pilote : Le Chevalier Femme