Kaamelott : L'Enigme Du Coffre, vos avis (spoilers)

Kaamelott tome 3 : L’Enigme Du Coffre

La nuit, parmi les montagnes, dans un village de mineurs plongé sous une pluie torrentielle, une alerte bruyante se fait entendre : un mineur trapus nommé Cyric s’enfuit à toute jambe après avoir volé quelque chose de valeur. Le chef du village, un être massif « mi-homme ; mi-orc » assit sur un fauteuil munit de roues, ne peut qu’ordonner au voleur de s’arrêter, les autres villageois étant trop occupés à picoler pour se lancer dans une poursuite.

Envoyé en mission au nom de Kaamelott, le seigneur Lancelot surgit soudain et ordonne à ses camarades, Perceval et Karadoc de l’aider à prendre le fuyard en tenaille. Les deux acolytes, malgré leurs problèmes avec les termes techniques, décident d’obéir au chevalier, après tout, c’est un peu le bras droit d’Arthur. Partis dans une ruelle, les chevaliers repèrent le brigand qui s’enferme dans une des bâtisses sur pilotis. Lancelot les rejoint rapidement et apprend que le l’homme refuse de sortir, même sous le coup de la phrase « au nom de Kaamelott ! ». Alors que le chevalier blanc s’apprête à défoncer la porte, Cyric finit par sortir et tombe brusquement à genoux, avant de mourir étouffé. Un mystère de plus dans cette histoire et pourtant une question primordiale subsiste : Qu’est ce que Cyric à dérobé ?

Dans une des maisons, les mineurs et leur chef, réunis autour du cadavre de leur collègue, font le point de la situation aux chevaliers. Le dirigeant du village refuse catégoriquement de révéler ce que Cyric a volé, et il déclare même n’avoir besoin de personne. Les villageois finissent par se disputer au sujet du défunt, qui était le seul témoin de l’attaque du convoi charger de transporter l’or et certains commencent à croire que Cyric était un des responsables du détournement. L’orc calme la situation et rappelle à ses hommes qu’ils n’ont plus rien à craindre, de toute façon, Kaamelott prend la situation en main. Lancelot confirme et décide de partir à l’aube (comme toujours) avec Perceval et Karadoc afin d’inspecter la route ou le convoi à été attaqué, au grand désarrois de ces derniers qui regrettent déjà d’avoir acceptés la mission.

Les ennuis avaient commencés devant la porte de Kaamelott, quand ils avaient aperçus le Père Blaise en train de scruter l’horizon, inquiet de ne pas avoir reçu de chargements d’or depuis un mois. Les trois hommes étaient allés en parler au roi Arthur, à Lancelot et à Léodagan et il avait été décidé que le chevalier blanc s’y rendrait seul dans un premier temps, après tout, c’était pas la peine de se pointer à quinze si les mineurs avaient juste du retard. C’est à partir de ce moment que Perceval et Karadoc s’étaient portés volontaires, tout à fait disposé, en cas d’attaque, à retourner à Kaamelott demander des renforts pour épauler Lancelot…

L’évocation du mot « danger » aurait dut toutefois leur mettre la puce à l’oreille. Sur le chemin menant au village, Perceval et Karadoc avaient écoutés les théories de Lancelot sur la pénurie d’or. Soit les mineurs avaient arrêtés de transmettre l’or, soit les convois s’étaient fait attaquer par des bandits, dans ce cas, il était possible qu’ils les croisent sur la route où le chargement était passé. Mais les deux compères avaient une théorie plus balèse : en passant sur le chemin où passait le convoi, on risquait de tomber sur le convoi ! Alors que le temps commençait à se couvrir, Perceval (en prévision du fait de se retrouver au village face à cinquante fourche) avait proposé d’arriver en formation « quinconce-machin », même si ils n’étaient que trois, ils n’avaient qu’a tous se mettre au milieu, sécurité ! De toute façon, selon Lancelot, ils ne se feraient certainement pas attaquer par des fourches… mais par des pioches, c’était jouable…

Une fois arrivée au village, sous la pluie, Lancelot s’était entretenue seul à seul avec les mineurs et leur chef (parce que Karadoc et Perceval, niveau négociation, y a encore du progrès à faire…) et avait apprit que deux chargements s’étaient fait attaqués ; heureusement, l’escorte et le convoyeur Cyric étaient encore vivant. Ce dernier s’était montré très mal à l’aise sous le coup des questions de Lancelot, finissant quand même par avouer que les bandits avaient été en grand nombre, les piégeant avant le pont.

Alors que la tension commençait à monter entre le chevalier blanc et le chef orc au sujet de la venue de chevaliers de Kaamelott, Cyric avait surgit de la maison et s’était enfui à toute jambe dans le village. Voila comment toute cette histoire avait commencé. Et tout ça pour quoi ? Pour avoir un mort sur les bras et se retrouver sous la flotte ! Moralité, pour Perceval et Karadoc, ne plus jamais se porter volontaire pour quoi que ce soit !

Le lendemain, les trois chevaliers et les trois mineurs qui avaient constitués l’escorte se dirigent vers le lieu des attaques pour récolter des indices, mais à pied, pour détecter des traces. Après deux heures de marche, Perceval et Karadoc, qui ne tiennent pas à ruiner leurs groles, font savoir leur mécontentement et c’est à ce moment que les hommes du village se retournent contre les chevaliers en les attaquant. Lancelot se défend vaillamment tandis que ses deux camarades tentent le coup de l’arbre : ils passent derrière un tronc et s’assomment l’un contre l’autre…

Alors qu’il est sur le point de se faire attaquer dans le dos par les deux derniers assaillants, Lancelot est sauvé par Arthur et Léodagan, qui ont décidés de venir leur prêter main forte. Le groupe se réunit au pont. Pendant que Perceval et Karadoc se rafraîchissent les idées près de la rivière (et se plaignent de toujours tomber sur des lâches qui les attaquent déloyalement), les autres chevaliers réalisent que les coupables sont les gens ayant conduit le convoi, malheureusement, ceux qui auraient put les aider sont tous morts (quatre depuis le début, ça commence fort !), il vaut mieux dire adieu à l’or.

Alors que Perceval et Karadoc répètent la technique du vingt-tours (qui consiste à se servir de la force circulaire pour attaquer) sur la berge, le chevalier de Vannes est projeté dans la rivière et découvre sous le pont, une dizaine de caisses qui, malheureusement pour lui ne contienne pas de la bouffe mais des pierres. Les choses se précisent (sauf, évidemment pour Perceval et Karadoc qui pigent de moins en moins!), il devient évident que l’attaque des convois n’était qu’une mascarade et que l’or n’a jamais été réellement volé et doit toujours être au village.

Soudain, Karadoc manque de s’étouffer avec son morceau de pain, ce qui amuse Perceval qui applaudit la performance d’imitateur de son ami, on aurait dit à s’y méprendre Cyric avant qu’il ne meure. Suite à cette remarque, Lancelot comprend que le mineur s’était caché dans la cabane pour tenter d’avaler ce qu’il avait volé, mais l’objet avait dut resté coincé dans son gosier et il devait y être encore. Arthur et Léodagan ne comprennent rien, mais bon, ils étaient pas là depuis le début, alors…

Le roi, accompagné de Lancelot et de Léodagan se rende près des mines et analysent la procédure : L’or est extirpé de la galerie principale par des chariots et le butin est ensuite stocké dans une petite caverne annexe gardée jour et nuit. 2 solutions : les gardes ont remplacés l’or par les pierres dans la grotte soit le contenu des caisses était déjà faussé à la sortie du tunnel. La deuxième hypothèse étant plus plausible, le trio décide de pénétrer dans la mine. Arthur pense que le coup à été fomenté par quelques mecs, pas par tous les mineurs, sinon ils se seraient déjà fait buter. Alors qu’ils débattent sur le cas du chef orc, qui d’après Lancelot, doit tremper dans la combine, ils sont interpellés par un vieux mineur qui affirme devoir leur parler…

Partis de leur côté, Perceval et Karadoc se rendent à la demeure d’un mec un peu spécial, « un mec qui enterre les morts » ! Les deux chevaliers se retrouvent finalement devant la maison du fossoyeur, derrière une grille entourés de murs jonchés de crânes humains, qui, selon Perceval, ne sont là que pour brouiller, de toute façon, le type allait pas exposer ses pelles, comment il aurait fait pour creuser, après ? Après avoir fait la rencontre avec le mec en question, ils apprennent que si Cyric était un vulgaire mineur, il n’a pas été enterré, ce privilégié étant réservé au bourgeois ; lui, à été simplement brûlé !

Ils se rendent au fourneau où sont consumés les corps et heureusement pour les deux chevaliers, les cendres de Cyric n’ont pas encore été balancées. Ils insistent pour que le fossoyeur rentre dans le four pour rechercher un objet qui aurait put se coincer dans le gosier d’un gros débile ; et fissa, on discute pas les ordres de Kaamelott ! Ce dernier accepte à contre cœur et commence à farfouiller parmi les cendres et les ossements. Faisant abstraction des commentaires incessants des hommes de Kaamelott, il finit par dénicher une petite clé en or.

Dans les mines, les trois hommes de Kaamelott s’étaient assit dans un endroit discret afin d’écouter l’histoire du vieil homme, il les avait prévenu, il en avait pour un bon moment. Il leur conta une histoire très ancienne, du temps où son grand père n’était pas encore né (bon, ok, on s’en fout de son grand père).

A une époque, le village était constamment prit pour cible et l’or était systématiquement volé. Epuisés par les attaques et les pillages incessants, les mineurs avaient finalement fait appel aux services d’un druide nommé Helvius le Noir afin de se procurer un coffre avec une serrure magique. Mais ce dernier leur avait soumit un projet bien plus ambitieux : un coffre creusé à même la roche protégé par un véritable casse tête ! L’or devait être jetée dans un trou béant puis elle était stockée dans une chambre forte protégé par de lourdes portes, par des pièges vicelards et par une créature à qui il fallait donner un mot de passe droit dans ses yeux. Seul un chef connaissait la procédure, le mot de passe et possédait la clef pour franchir la première entrée.

Mais un jour, un jeune chef s’était fait tuer en ayant fait foiré le truc, les galeries avaient alors été remplit d’éclairs. Depuis cet incident, l’or avait à nouveau été rangée dans la grotte annexe, comme au bon vieux temps et plus personne n’avait parlé du coffre magique. Toutefois, la transmission de chef en chef perdurait, comme une simple tradition.

Le mineur finit en avouant qu’il soupçonne son chef d’avoir détourné l’or et de l’avoir stocké dans le vieux coffre, pour ne pas éveiller les soupçons. Cyric avait dut paniquer en voyant le projet tomber à l’eau et avait tenter de sauver le coup. Conclusion : pour aller inspecter le coffre magique, il faut la clé et cette dernière était unique. Perceval et Karadoc arrivent alors, munit de la fameuse clé. Eux, au moins ne s’asseyent pas en rond dans une mine pour tailler le bout de gras ! Avant de s’aventurer dans les profondeurs des galeries, les chevaliers reçoivent le mot de passe, donné par le vieux mineur : « Legenda Aurea ».

Arthur glisse la clé dans la serrure incrustée dans la parois et le groupe passe entre deux portes en pierre, pour se retrouver devant un grand précipice d’où s’élève une poutre en bois posée horizontalement sur deux bâtons. Après avoir inspecter le mécanisme, les chevaliers découvrent (grâce à la connerie de Karadoc) qu’en s’appuyant sur la poutre, celle-ci descend et une autre apparaît à quelques mètres, parallèlement à la première. Reliés à une corde, les chevaliers franchissent le piège, s’équilibrant non sans mal. Premier piège débile franchit !

Soudain, le chef des mineurs apparaît et se montre particulièrement vindicatif (comme les panneaux), menaçant ouvertement les chevaliers en se préparant à leur balancer deux haches. Des roues spéciales sortent de son siège et il commence à franchir le précipice en se servant des poutres comme de simples rails. N’écoutant que son courage (ou son inconscience) Karadoc bondit et s’accroche à une des poutres, contrebalançant tout le système et faisant ainsi chuter l’orc dans les profondeurs de la mine. Malheureusement, le chevalier n’avait pas prévu qu’il allait lui aussi y laisser sa peau, étant entraîné vers le vide. Ses camarades s’accrochent solidement à l’autre poutre et lutte pour faire revenir le chevalier de Vannes sur la terre ferme, qui a réussit à voler le casque du chef. Il semble évident maintenant que l’orc est l’instigateur du vol.

Le groupe franchit une nouvelle petite porte (même ça, ça fout les jetons) et se retrouvent devant une grande bulle en verre montée sur un chariot, prêt à dévaler un long rail tout en pentes raides et en loopings. Perceval part en éclaireur et au terme du chemin tombe sur une porte en pierre fermée. Les autres grimpent dans la bulle, quand faut y aller, faut y aller. Karadoc provoque une nouvelle fois une catastrophe en se jetant en dernier dans le véhicule et l’entraînant à pleine vitesse sur les rails. Alors que Perceval voir les autres débarouler vers lui et s’attend à finir broyer, le chariot déclenche un mécanisme qui ouvre la porte.

Au terme de son parcours, la bulle est projeté dans un large bassin rectangulaire remplit d’une eau verdâtre. Dans les profondeurs, Arthur découvre une créature humanoïde étrange entourée d’algues. Le groupe sort de l’eau et découvre que Perceval, resté en hauteur à bloquer la porte pour qu’elle reste ouverte et a trouvé un gouvernail qui peut vider ou remplir le bassin. Quand l’eau se vide, la créature apparaît mais maintient les yeux fermés, il est donc impossible de lui parler. Arthur demande au Gallois de remplir à nouveau la fosse et se jette au fond de l’eau pour prononcer tant bien que mal le mot de passe, sans succès. La créature se met à pousser un hurlement et l’eau commence à s’agiter. Arthur ordonne à Perceval de vider le bassin et une fois le procédé enclenché, tous le monde se jette à la flotte et se fait aspirer par un siphon alors que la mine est en proie à un déferlement d’éclairs, provoquant la panique des mineurs.

Soudain, dans une clairière paisible, au milieu de rochers, les chevaliers sont projetés hors d’une rivière. Alors que le groupe est miné par la défaite de la mission, Karadoc découvre un poisson nageant dans son casque remplit d’eau. Perceval en profite pour faire une démonstration sur la capture des poissons à l’aide d’un verre, ce qui exaspère tout le monde, même Karadoc, qui avoue se foutre totalement du poisson. Finalement, en voyant ce petit poisson retenu dans le verre, Arthur a soudain une illumination.

A la grande surprise des mineurs, les chevaliers refont leur apparition dans le village et retourne dans les mines, apprenant aux villageois la mort de leur chef, ce sera pas une grande perte de toute façon !

Le groupe refranchit toute les épreuves : tournage de clé, passage sur les poutres en bois (attention à Perceval, c’est un faux maigre), descente des rails et entrée dans la grande salle du bassin, qui s’est à nouveau remplit, recouvrant la bête au fond de l’eau.

Arthur, Léodagan, Karadoc et Lancelot sautent dans la flotte et manient la bulle en verre, flottant à la surface, de telle sorte qu’elle enveloppe la créature aquatique. Une fois celle-ci emprisonnée, Perceval déclenche le mécanisme en tournant la roue et vide partiellement le bassin, pour que la créature soit visible hors de l’eau mais qu’elle subsiste toutefois dans son élément. Arthur s’avance en direction de la créature, la regarde fixement dans les yeux et délivre le mot de passe : « Legenda Aurea ».

Deux lourdes portes de pierre se mettent en mouvement et alors que les chevaliers s’attendent à trouver l’or, ils voient une flèche qui va se planter directement dans l’avant bras de Lancelot. Le projectile est envoyé par le chef orc, vautré parmi le trésor et tenant fermement d’un bras un immense sac contenant l’or. Tout en évitant les flèches de l’arbalète de leur ennemi, les chevaliers de Kaamelott passent à l’action. Karadoc bondit dans le bassin et fracasse la bulle à l’aide de son nouveau casque pendant qu’Arthur, Léodagan et Lancelot s’emparent de la corde fermant le sac remplit d’or. Après que Perceval ai enclenché à nouveau le vidage du bassin, tous les chevaliers se dirigent vers le siphon avec le sac afin de s’y faire aspirer. Avant de quitter définitivement la mine, Arthur prononce le mot de passe, ce qui provoque une nouvelle fois la colère de la créature qui pousse un hurlement en foudroyant toute la mine de ses éclairs, faisant périr l’orc. L’énigme du coffre est résolut !

Une fois dehors, les chevaliers mettent les choses au point avec le mineur qui les a aidés dans leur aventure, nommé nouveau chef du village. Ils veulent bien débarrasser les villageois d’un chef magouilleur mais ils veulent pas jouer les convoyeurs d’or, faut pas déconner non plus. Ils attendent l’or dans la semaine où ils reviennent pour tous bousiller, parole de Perceval !

A la Table Ronde, les chevaliers tentent d’expliquer à leurs camarades comment ils ont réussit à résoudre le problème de la pénurie d’or en piégeant la créature aquatique, leurs propos étant appuyés par une démonstration de Perceval et Karadoc munis du verre, du casque et de la flotte, mais cette fois sans le poisson, c’est juste pour montrer ! Malgré cela, personne ne pige rien. Se vidant le casque sur la tronche, Karadoc se met en tête d’aller chercher un poisson, ce sera plus clair pour tout le monde!