Arturus Rex (épisode 7) : Rencontre entre Arthur et Macrinus

Extrait de l’épisode 7 « Arturus Rex » :

Ile de Bretagne. Campement fortifié du Mur d’Hadrien.

Int. Tente du général. Jour

Comme le stipule le protocole, l’ancien général romain Manius Macrinus Firmus doit s’entretenir en privé avec le nouveau général, Arthur.

Macrinus :
Elles sont belles tes bagues ! (il pointe la chevalière qu’Arthur porte à la main gauche) Celle là, c’est quoi ?
Arthur :
C’est un… cadeau de l’empereur. (face à la réaction de Macrinus, Arthur lui pose la même question)
Macrinus :
Ma femme. (il pointe cette fois l’alliance qu’Arthur a à la main droite) Et celle là ?
Arthur :
Mariage.
Macrinus :
Quand j’ai été affecté ici, j’ai crus que c’était une punition, et puis on m’a expliqué que c’était un honneur. Je prends toujours de travers. Et toi ?
Arthur :
Quoi, et moi ?
Macrinus :
T’as pas l’impression que c’est une punition ?
Arthur :… Je saurais pas dire.
Macrinus :
Et ben c’en est une !
Arthur :
Mais… pourtant j’ai rien fais de mal.
Macrinus :
Mais je me doute, j’ai pas dis que c’était logique.
Arthur :
Sinon… un petit conseil sur les bretons…
Macrinus :
J’ai tenus un journal… presque tous les jours depuis la 2eme année, j’écrivais quelques lignes sur une tablette. A la fin, y en avait presque 3000, il fallait une tente exprès pour les stocker. Ça aurait été intéressant que tu les lises, c’est dommage…
Arthur :
Pourquoi ? Elles sont où ?
Macrinus :
Fondues !
Arthur :
Fondues ? Y a eu un incendie ?
Macrinus :
Ouais… j’ai foutus le feu à la tente. Tu verras derrière, y a une grande marre de cire, figée par terre.
Arthur :
Pourquoi vous avez fait ça ?
Macrinus :
Bah, c’était trop triste, ça donnait une fausse image de moi. Parce que je suis d’un naturel rieur. D’après ma grand-mère, en Macédoine, quand j’avais deux ans, j’étais blond, bouclé et je souriais à tout le monde, même aux étrangers. Toi, par exemple, si tu m’avais connut, à deux ans, je t’aurais sûrement souris. (il se lève) Vus que les tablettes sont détruites, tu tomberas peut être sur des gens qui voudront savoir comment j’étais. Dis leur ça : « Blond, bouclé, toujours le sourire aux lèvres », « Blond, bouclé, toujours le sourire aux lèvres »… (il se dirige vers la sortie de la tente et scrute le ciel)« toujours le sourire aux lèvres."(il sort de la tente)

Citation :

je souriais à tout le monde, même aux étrangers. Toi, par exemple, si tu m’avais connut, à deux ans, je t’aurais sûrement souris.

j'ai jamais entendu plus grande vacherie !! et tout en douceur!