Gauvain et Calogrenant se battent en duel devant Arthur et Guenièvre. Et ça a l’air de durer depuis un bon bout de temps… Et ça dure, et ça dure, et ça dure…
Et le public est absolument passionné par la lutte sans merci… Bref, tout le monde se fait ch…. Même le coude de Guenièvre n’en peut plus… C’est vous dire…
Calogrenant rejette la responsabilité de l’ennui du duel sur Gauvain, qui lui n’a d’autre intention que de divertir son tonton… Le tonton qui n’a pas envie de voir ça, et préfère aller manger une bricole avec Guenièvre. Mais le roi n’en oublie pas pour autant son rôle d’arbitre et il indique à ses chevaliers où se placer afin de les surveiller des remparts, tout en mangeant, évidemment.
Et comme Arthur regarde le combat, Guenièvre s’énerve, et elle lui envoie délicatement une cuisse de poulet, qui atterrit sur Gauvain.
Après explications (le jet de cuisses de poulet n’entre pas dans les règles du duel), le combat reprend, au grand désespoir du couple royal.
La nuit est maintenant tombée, et ça continue de ferrailler.
Arthur arrive en chemise de nuit et déplace les duettistes sous la fenêtre de sa chambre, toujours afin de pouvoir arbitrer. Mais le bruit de ferraille qui vient du dehors dérange Guenièvre, qui aimerait bien qu’on ferme la fenêtre, chose hélas incompatible avec les fonctions d’arbitre du roi… Et tout à coup, ô miracle, on entend un cri de douleur qui vient du dehors… Le duel aurait-il enfin un vainqueur ? Ben non, c’est Gauvain qui vient de se pncer avec sa jambière… Et qui, selon Calogrenant, est terrassé par la douleur. Arthur désigne alors Calogrenant vainqueur et les envoie se coucher. Mais Gauvain, qui a la vigueur de l’insecte, ne l’entend pas de cette oreille (et ce malgré les cris de Guenièvre, qui en a vraiment sa claque…) Et ça recommence à se taper dessus au dehors…
Arthur prend alors la seule décision qui s’impose : il va fermer la fenêtre et éteindre les lampes…
Si ça se trouve, ils sont toujours en train de se battre, là dehors.
Au fait, quelqu’un sait pourquoi ???